Programme de la Saint Cochon à Besse

Posté par admin le 19/12/2006


Programme

Le matin, place Pipet

- Alambic : les saucissons cuisent lentement au marc d'Auvergne…

- Buvette des Estives avec dégustation de tranches de lard, saucisses de couennes et de vin d'Auvergne.

Petit Déj. spécial St-Cochon avec les œufs au lard

Le matin, place de la Gayme

- On casse la croûte en attendant le cochon….

- Vente de boudins à la boucherie

- Sacrifice du Cochon

Le matin, place de la Poterne

- Brossage du cochon

Le matin, rue des Boucheries

- Découpage du Cochon

A partir de 10h30, salle des fêtes

- 2eme Concours du Meilleur Boudin avec la participation d'un jury composé de personnalités politiques et locales et sous la présidence d'honneur de Guy Legay, meilleur ouvrier de France et ancien chef du Ritz.

A partir de 11h, place Pipet (selon conditions climatiques)

Apéro Concert festif avec les célèbres Flying Tractors

13h00, salle polyvalente

- Grand repas des cochonnailles

Apéritif de pays

Le pâté de la St-Mathieu

Le pâté de tête du cochon

La terrine de Campagne

Les Pieds de Monsieur gratinés aux haricots

Le Jambon au Foin

Le gratin de choux

Le St-Nectaire et le Cantal

Les œufs à la neige

Le biscuit de Savoie

La tarte à la confiture

Réservation Bureau du Tourisme Besse - Prix : 25 €

A 15h00, salle des fêtes de Besse (entrée libre)

- Concert avec les Flying Tractors et leur rock agricole ( info)

A 17h30, salle des fêtes de Besse (entrée libre)

- Café Théâtre Le one bourgeoise show de Marie Chantal

Spectacle humoristique de et par Florence Feydel

En journée

- Animations musicales sur les places et bars avec La Banda de Cournon

- Sandrine Amblard et ses accordéons

- Soupe de raves

- Vente de tabliers de cuisine


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Commentaires

Posté par Jame le
Belle pub pour Besse que ce tour de France. Bravo à leur chef et à tous les habitants de Besse. Seul petit bémol que ce truc des artistes. Les journaleux n'ont pas aimé. Nous non plus, déjà l'an dernier cela nous avait coûté fort cher, je ne connais pas le budget de cette année. Si quelqu'un le sait ?
Posté par Belle pub pour Besse que ce tour de France. Bravo à leur chef et à tous les habitants de Besse. Seul le
Officiellement 180 000 euros. Dans leur grande bonté la région et le département ont participé de façon à réduire la note à 70 000 euros. Mais c'est pas cher car le maire de Besse a dit que cela allait remporter au centuple. Le problème, c'est que les commerçants de Besse n'ont pas encore reçu le début de cette manne ... Vous ne vous inquiétez pas ! Ca va venir ! Peut-être sous forme d'impôts ...
Posté par Nini le
Ca va venir "maintenant" ou jamais...
Posté par paul de Brive le
J'ai été skier au mont dore pendant les vacances de février et j'ai passé sur Superbesse. C'est pas mal aussi qu'il y ait une liaison. Je trouve le village du Mont-dore plus authentique. Dommage qu'il n'y ait pas, au pied des pistes côté Mont-Dore, une galerie marchande ou bien des commerces pour flâner quand nous on fait du ski et que les femmes se promènent...parce qu'elles sont beaucoup moins sportives que nous (lol). Tant mieux pour ma carte bleue...
Posté par Administrateur le
UN JUGEMENT POUR L'EXÉCUTION D'UN COCHON DANS LES VOSGES (D'après « Le pays lorrain et le pays messin », paru en 1909) L'histoire du cochon de Serécourt est empruntée au greffe du tribunal de Lamarche : « Ce jourd'hui, 1er Nivôse, an VII, (31 décembre 1798) est comparu par devant Louis Martin, juge de paix au tribunal de police judiciaire du canton de Lamarche, le citoyen Borderre, garde champêtre dudit lieu, déclarant que dans le cours de sa tournée, il a surpris François Devaux, marchand à Lamarche, occupé à tuer un porc, dans la grange de la citoyenne Aimée Michel, veuve Lhuillier, sa belle-mère, en cette commune ; et la grange était ouverte, malgré la défense, portée par la loi du 17 Thermidor an VI, de travailler le jour du décadi. En foi de quoi il a dressé son procès-verbal... » L'affaire était grave, elle fut inscrite l'une des premières au rôle du tribunal, et se plaidait à l'audience du 14 nivôse suivant (3 janvier 1799). Le commissaire du directoire exécutif de Lamarche, qui faisait alors les fonctions de ministère public, rappelle brièvement les faits, et demande l'application impitoyable de la loi, et requiert que Devaux soit condamné à trois jours de prison. L 'accusé, comparant en personne, présente lui-même sa justification : « Il expose qu'il a acheté un cochon à Serécourt, que le vendeur le lui a amené le jour du décadi, et que par le fait que ledit cochon n'avait pas mangé depuis 24 heures (on réserve toujours dans les marchés que le porc sera livré à jeun, surtout quand il est vendu au poids), que la fatigue de la voiture et les cahots du chemin auraient pu lui nuire, il s'est vu dans la nécessité de le tuer ; mais qu'il a pris ses précautions, puisqu'il l'a tué dans une grange étrangère (pour ne pas le tuer devant sa maison, sur la voie publique), n'en ayant point chez lui. Il fait remarquer en outre qu'il n'est pas le seul en ce cas, sept autres cochons ayant été tués dans la commune ; comment est-il le seul poursuivi !... » Le Juge de Paix se retire pour en délibérer avec ses deux assesseurs Joseph Lexcellent et Nicolas Bécus. Voici le prononcé du jugement : « Le Tribunal, considérant que la mise à mort faite par un citoyen de son cochon, pour sa nourriture, ne peut être classée parmi les travaux interdits les jours de décadi aux ouvriers et artisans, que ce fait revêt le caractère d'un délassement plutôt que d'une oeuvre servile ; Une soue à cochons, est un bâtiment destiné à leur élevage « Considérant que le cochon est l'un des comestibles de première nécessité pour les gens de la campagne, composant leur nourriture ordinaire, journalière et presque unique ; « Considérant en troisième lieu que la loi du 17 Thermidor, en ordonnant la clôture des boutiques et ateliers les jours de décadi, en excepte celles des vendeurs de comestibles ; afin, dit le ministre de la police générale, dans sa lettre du 24 frimaire dernier, de ne pas interrompre le débit des choses indispensables à l'approvisionnement ; et qu'il résulte de là que si le père de famille peut aller acheter et s'approvisionner dans les boutiques ouvertes pour le débit, à plus forte raison peut-il pourvoir à son approvisionnement en tuant chez lui son cochon ou son veau ; « Considérant enfin que le cochon qui a donné lieu au rapport et à la poursuite était un cochon que ledit Devaux avait acheté à Serécourt, distant d'une grande lieue, que ce cochon n'avait pas mangé depuis 24 heures, qu'il lui avait été amené lié et garrotté sur une charrette, et qu'il n'avait ni grange ni écurie pour l'héberger, ni grain pour l'alimenter, qu'il avait été contraint, pour ne pas le laisser languir, de le tuer immédiatement. « Le Tribunal, après toutes ces considérations mûrement considérées, estime » qu'il n'y a pas lieu de le condamner à trois jours de prison. Et, après avoir pris l'avis de ses assesseurs, le juge de paix renvoie Devaux des fins de la plainte. Mais dès le 25 nivôse (14 janvier) le commissaire du pouvoir exécutif près du tribunal de Police Judiciaire du canton de Lamarche, proteste contre cette sentence, et s'appuyant « tant sur l'article 441 que sur l'article 442 », requiert la cassation dudit jugement. En conséquence on adresse à Paris l'ampliation de la sentence et de tout le dossier pour être soumis à la Section criminelle de cassation. Le 4 ventôse (22 février) l'affaire était plaidée en cassation, et le tribunal « séant au palais de justice » après avoir ouï le réquisitoire du procureur général, discutait longuement le pour et le contre. Mais nous ne donnerons que le prononcé du jugement : « Considérant que là où il n'y a qu'un seul et unique fait, il ne peut y avoir lieu à récidive (sic) ; qu'ainsi, dans l'espèce, le nommé François Devaux n'ayant été prévenu que d'un seul fait, savoir celui d'avoir tué son cochon un jour de décadi, ce fait unique ne peut constituer une récidive. (resic !) ; « Considérant que ledit François Devaux n'a point été poursuivi devant le tribunal de police pour le fait du voiturage de son cochon, que par conséquent il ne peut lui échoir de condamnation de ce chef (le commissaire avait voulu corser le premier chef d'accusation pour ce second grief. Mais le tribunal de cassation refuse de le suivre sur ce terrain) ; « Considérant qu'il n'a point été constaté au procès que ledit François Devaux eût tué son cochon sur la voie publique ou en vue des lieux ou voies publics (on veut bien fermer les yeux sur le fait que la grange était ouverte. Il est vrai que cette ouverture donnait sur la place à fumier, un peu en retrait de la rue), circonstance qui seule pouvait rendre son travail illicite et punissable, d'après les dépositions de la loi du 17 thermidor an VI ; « Considérant enfin que la procédure a été régulièrement instruite, et que le jugement ne contient aucune contravention à la loi ; « Le tribunal rejette le pourvoi du commissaire près le tribunal de Lamarche » et maintient la chose jugée. Le 26 ventôse (15 mars) le ministre de la justice confirmait cette décision de son autorité suprême et le notifiait au tribunal de Lamarche, comme l'attestent les Archives départementales des Vosges, série L. Sauf le garde champêtre et le commissaire, qui sont sans pitié pour ce pauvre cochon, tous les autres auraient mérité d'être de la société protectrice des animaux en pleine terreur !




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